Présentation, histoire et patrimoine
Saint-Nicolas-de-la-Balerme en quelques mots
Située dans le département du Lot-et-Garonne, à 15 km au sud-est d’Agen, Saint-Nicolas-de-la-Balerme fait partie du canton d’Astaffort et de l’agglomération d’Agen.
La commune s’étend sur 472 hectares et compte 430 habitants (recensement 2024), appelés les Saint-Nicolaïtes.
Nichée entre la Garonne et l’Auroue, elle bénéficie d’un environnement naturel préservé et d’une qualité de vie reconnue.
Avec une densité de 91 habitants/km², le village a connu une hausse de 23 % de sa population depuis 1999.
Entourée par Saint-Sixte, Caudecoste et Saint-Romain-le-Noble, la commune se situe à une altitude moyenne de 50 mètres.
Localisation
Saint-Nicolas-de-la-Balerme se situe dans le Lot-et-Garonne, au cœur du canton d’Astaffort, à proximité de plusieurs grandes villes :
- 15 km d’Agen
- 67 km d’Auch
- 70 km de Montauban
- 95 km de Toulouse
- 150 km de Bordeaux
Origine du nom de la commune
Selon la légende, vers l’an 300, l’empereur Constantin convertit les peuples celtes au christianisme. Ces derniers vénéraient autrefois plusieurs divinités, dont Belisma, déesse comparable à Minerve.
L’endroit où ce culte était célébré se situerait à Saint-Nicolas. L’Église, plutôt que de supprimer brutalement cette croyance, y aurait associé un saint local, Saint Niedas — futur Saint Nicolas —, substituant ainsi un culte chrétien au culte païen.
De “Saint-Nicolas-de-Belisma” serait donc né le nom Saint-Nicolas-de-la-Balerme.
Une autre hypothèse, formulée par l’abbé Dubourg, attribue le nom de la commune à Saint Niedas, patron des bateliers, et à un ancien ermitage installé sur les rives de l’Auroue. Ce lieu aurait disparu après une crue, donnant naissance à l’expression Val des Ermites, puis Valerme. Par la suite, la prononciation occitane du “V” en “B” aurait abouti à Balerme.
Les évolutions du nom à travers l’histoire :
- 1621 : “La Balerme-sur-Garonne”
- 1689 à 1725 : “Saint-Nicolas-de-Lamothe-Mongascon”
- Depuis 1725 : “Saint-Nicolas-de-la-Balerme”
Lieux et monuments

L’église de Saint-Nicolas-de-la-Balerme
Reconstruite à la fin du XVIᵉ siècle après les guerres de Religion, elle mêle les styles roman et gothique. Elle abrite une statue en bois de Saint Roch, classée monument historique, sculptée au XVe siècle par un artisan local. Cette statue, qui était déjà très abimée, a été entièrement rénovée en 2023.
L’église, initialement dotée d’une cloche de 1763, a été enrichie d’une seconde en 1861, appelée “la grosse cloche”.

Le château Saint-Philip
Édifié au XVe siècle sur le modèle des castels gascons, le château Saint-Philip présente un corps de logis flanqué d’un pavillon. Il fut modernisé et agrandi avant la Première Guerre mondiale : les toits pointus d’origine furent remplacés par des terrasses pour créer une symétrie harmonieuse.
Situé sur la rive gauche de la Garonne, en zone non inondable, le château appartint à la famille de Dampierre.
Une mention figure dans les archives nationales : Aymar de Dampierre aurait hébergé la duchesse de Berry lors de sa tentative de soulèvement en 1832-1833 (source).
Dans les années 1960, le château fut acquis par Rose et Pierre Gardeil, qui y ouvrirent un hôtel-restaurant réputé, célèbre pour son canard à l’orange et son canard aux pêches. Après plusieurs fermetures, il rouvrit en 2008 avant de fermer définitivement en 2012.
Le château fut racheté en 2024. Après d’importants travaux de rénovation et de réhabilitation des dépendances, il propose désormais l’accueil d’évènements tels que mariages, fêtes de famille ou conférences.
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